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mercredi, 26 octobre 2011

Chronique "Machine Rouge" de Sidilarsen

Sidilarsen a été, il y a quelques années, mon groupe préféré et restera toujours un grand groupe que j'admire au plus profond de moi. Aujourd'hui, je me suis procuré leur dernier album "Machine Rouge", certes en téléchargement illégal parce que je n'ai pas les moyens de me permettre d'acheter des CD, mais je les soutiens depuis leurs débuts, je suis allé les voir deux fois en concert en Suisse et je n'hésiterai pas à retourner les voir une troisième fois, peu importe où, si j'en ai les moyens !

Les tire-bouchons abandonnés, je mets l'album directement dans mes oreilles sur l'ordinateur et ma grosse sono et je vous écris en "live" mes impressions sur ce billet.





Machine Rouge débute avec le titre "Le Meilleur Est À Venir" qui possède un petit côté industriel, il nous rappelle que nous sommes plongés au cœur d'une machine. « Personne ne pourra nous punir, personne pour nous retenir. » est la phrase qui cogne le plus dans ma tête, elle y a trouvé sa place et ne veut pas repartir.

Un retour au sources avec le titre "Back To Basics" que je connaissais déjà presque par cœur à force de l'écouter sur mon autoradio. Passion plus que raison résume réellement mon état d'esprit de ces dernières semaines. Je laisse couler la sueur et j'écoute la clameur, je ne peux m'empêcher de scander « BACK ... TO BASICS ! BACK ... TO BASICS, NOW ! ».

J'ose me prendre une grosse claque dans la gueule avec le troisième titre "À Ton Égo" qui a une sonorité Country Electronique dès l'introduction, c'est du moins ce que j'ai resenti. Des accords simples, un rythme posé mais les pulsions cardiaques qui ne cessent d'augmenter plus la musique avance.

C'est l'heure de passer à l'attaque avec "Offensifs" dont l'introduction me rappelle un peu la structure du précédent album Une Nuit Pour Sept Jours. On y retrouve également cette petite touche Reggae / Dancehall mêlée au Dance Metal & Industrial. Je n'arrive pas encore à être déçu, les Sidi m'impressionnent toujours. Je vois plus loin qu'un seul chemin.

Une "Vie Passionnée" argumentée d'une bonne basse de Fryzzzer façon Biotop et une voix encore jamais exploitée au sein de leurs précédents albums. Ce morceau est l'équivalent de la rédemption après une fusillade, ce moment si calme où on a l'impression que le temps s'est arrêté et pourtant on sait, voire on sent, que ça va redémarrer plus fort. Trop dur de mourir.

Je ne m'étais pas trompé, "Fantasia" ne me laisse pas un moment pour souffler puisqu'elle réattaque avec son gros riff de guitares bien lourdes. Je suis parmis eux, c'est une entrée lumineuse. Je suis le bienvenu. Le refrain, je ne le connais pas, c'est la première fois que j'écoute le morceau, et pourtant j'ai envie de chanter par dessus. « FAN-TASI-A ! » La mélodie domine sur ce titre. La lourdeur s'en mêle. WE ARE DOMINATED !

Le titre suivant est absolument énorme. "Absolu" fait danser d'entrée. Son côté Hip / Hop marié aux guitares saturées me fait headbang. Je ne peux qu'admirer une chanson bien construite. C'est un nouvel éveil. Cet album s'annonce être une machine à tuer, je ne survivrai que si c'est écrit. Même si c'est peine perdue. Je crois que le refrain refuse de sortir de ma tête ...

On poursuit l'absolu avec "Densité" et là, attention aux oreilles, parce que c'est un orgasme auditif. Amateurs de Metal, c'est le moment de pogoter ! Vous sentez monter la sueur ? Ce titre est vraisemblablement LA mosh-part de l'album. Y a de la densité. Lorsque les mélodies arrivent, on sent la fin du morceau, on sait qu'on n'y survivra pas.. C'est la mort qui arrive.

La mort ? Mais où est donc le paradis alors ?! "Paradis Perdu" continue de faire danser alors que c'est l'avant-dernière chanson de Machine Rouge. Une basse fortement présente, je sens que si je lève encore le son je vais empêcher tout mon quartier de dormir. Ils vont vivre un vrai enfer « comme un paradis perdu » !

L'album se clôture avec "Samira" et la belle voix de Frederika. On retrouve là un moment aux sonorités Rock qui rappellent les débuts des Sidilarsen, ce qui m'a fait découvrir et aimer aussitôt le groupe Toulousain.


Dix titres, c'est peu, c'est passé trop vitre. Allez, je réécoute l'album !

20:34 Publié dans Musique, Web
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Tags : sidilarsen, chronique, machine rouge

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